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L’huile de palme en crise…

L’huile de palme en crise…

L’huile de palme déferle aujourd’hui la chronique. Ce liquide bien que controversé, mais qui à bien des égards reste indispensable, est en passe de manquer. Cette possibilité mets à mal de nombreuses activités, et contribue à créer des tensions sur le plan économique. Ce qui a pour conséquence directe la hausse ou la rareté de certaines spéculatives sur l’espace marchand.

palm_tree-996x567-1 L'huile de palme en crise...

Il n’y a pas si longtemps le tournesol, notamment ses graines faisaient la une, du fait de leur rareté. Une nouvelle pénurie semble avoir pris la relève… Et il s’agit cette fois d’huile de palme. Cette dernière pourrait venir à manquer du fait des restrictions momentanée de l’Etat indonésien. Cette décision du leader mondial d’exportation d’huile de palme, invite les industriels à travers le monde à repenser leur stratégie, et pour certains puiser dans leurs stocks.

Le 27 Avril marqua le début de cet embargo qui affole de toutes parts. Les entreprises voient en cette décision la mise en péril de leur production, donc un manque à gagner. Comme pour la crise autour des graines de tournesol, celle de l’huile de palme a comme conséquence immédiate la flambée des prix. Cette décision, fait suite à l’inflation et aux tensions exacerbées connues dans le pays depuis peu. Elle vise donc à prioriser les intérêts des populations et par la même occasion à dissiper les tensions.

controversee-pour-ses-effets-sur-l-environnement-et-la-sante-l-huile-de-palme-est-pourtant-difficile-a-remplacer_-pourquoi L'huile de palme en crise...

L’Indonésie à elle seule est en charge de plus de 50% des exportations d’huile de palme à travers le monde. La plaçant donc comme nécessaire dans la vie économique de nombreux pays. Cette coupure nette, verra des nations fragilisées car dépendantes en partie de cet approvisionnement. Des nations parmi lesquelles: l’Inde, la Chine, le Pakistan et le Bangladesh, des pays fortement tributaires de ces exportations, tout comme l’Europe, dont près de 47% de l’huile de palme importée vient d’Indonésie.

La situation se veut néanmoins rassurante, car tout porte à croire que cette décision n’est que momentanée, et n’a pour principal objectif que “de détendre le marché des prix localement“… de quoi donc rassurer les grands industriels et groupes agroalimentaires, qui pour bon nombre, comptent l’huile de palme comme ingrédient clé.