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L’agroecologie en Afrique

L’agroecologie en Afrique

 

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L’agroécologie consiste entre autres à assurer la préservation de la nature dans la production agricole est aujourd’hui considérée comme l’une des solutions à l’insécurité alimentaire et aux changements climatiques dans le monde. Cette initiative concerne 15 pays ouest-africains dont le Burkina Faso, le Ghana, le Sénégal, et les principaux partenaires financiers comprennent l’Union Européenne, la Banque Mondiale, et le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD) de l’Union Africaine.

“Il s’agit de tirer profit des services fournis par les écosystèmes, l’eau, le soleil, les insectes, toute la richesse des sols, pour pouvoir produire plus et mieux sans déranger ni dégrader l’environnement” affirma Vincent Martin, representant de la FAO au Senegal.

Moyens :

  • Création d’une plateforme de partage du savoir : capitalisation des techniques et des pratiques écologiques intensives, données sur l’investissement, et données sur la séquestration du carbone.
  • Promotion de ces pratiques par une assistance agro-météorologique : modélisation du climat et de ses impacts sur l’agriculture, renforcement de la production et de la diffusion des systèmes d’information.
  • Production et diffusion des meilleures pratiques.
  • Soutien au déploiement des meilleures pratiques : utilisation d’espèces capable de séquestrer le carbone en agroforesterie, gestion des eaux de ruissèlement, régénération et fertilisation des sols.
  • Consolidation du renforcement de capacités aux niveaux régional et national en matière de politiques et de stratégies : promotion des meilleures pratiques dans les programmes, projets et formations.
  • Mobilisation des ressources techniques et financières : accès au Fonds International pour le Climat (principal véhicule du financement britannique de la lutte contre le changement climatique), création de pools d’experts.

Niveaux d’action :

  • Régional : renforcement des capacités, données climatiques, mobilisation des ressources, coordination entre les projets et les partenaires ;
  • National : Création d’un pool d’experts pour mobiliser les ressources et renforcer les capacités institutionnelles ;
  • Local : Mise en place des programmes techniques d’AIC par les opérateurs agricoles et les organisations communautaires.

Sources : http://newsroom.unfccc.int/

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